Pour continuer, dans notre sujet qu’est la liberté d’expression, je voudrais parler du paysage musical québécois. Notre province renferme plusieurs artistes controversés qui seraient pertinents d’analyser pour ces billets collectifs. La question que je me suis posée c’est si on pouvait se permettre de dire n’importe quoi sous prétexte de la liberté d’expression? Peut-on exprimer des pensées blessantes et choquantes seulement pour attirer l’attention?
Les artistes ou le groupe que je prendrais pour exemple c’est Black Taboo. Bien sûr, il y a plusieurs groupes de la sorte et pas juste au Québec. Le sous-genre de cette musique serait le gangster rap comme j’ai pu lire sur quelques sites. Il se caractérise par des sujets comme les gans, la violence, la drogue, etc. Le but de Black Taboo est de choquer et de faire parler d’eux au maximum. Le groupe atteint les limites de ce qu’on peut dire et ils s’en sont conscients. Il ne souhaite pas non plus que ces propos soient diffusés à un grand public comme j’ai pu lire sur ce site; <<C’est drôle pareil. Ils nous dénonçaient, mais ils faisaient jouer des extraits de la chanson à des heures de grande écoute le midi. Nous on ne veut pas ça. C’est écrit sur l’album : Langage ordurier pour public averti. Nous on sait ce qu’on fait. C’est eux les bouffons qui ne savent pas ce qu’ils font >>. Il s’agit d’un propos d’un des membres du groupe à l’émission de Pierre Maisonneuve à Radio Canada le midi. Comme je l’ai dit, les membres du groupe sont conscients des propos misogynes qu’ils portent. N’est-il pas facile de dire tout ce qu’on veut sous prétexte de vouloir choqué ? Même si les membres du groupe ne supportent pas les propos qu’ils disent, ils ne peuvent pas se déresponsabiliser de la sorte, c’est beaucoup trop facile. Il utilise la liberté d’expression pour véhiculer des idées malsaines et blessantes.
Peut-être les membres du groupe ont un autre but en agissant de la sorte. En écoutant ces paroles, on ne reste pas indifférent. Je voudrais ici proposer une réflexion par rapport à la censure. La responsabilité revient non pas au groupe, mais bien à la population. C’est au spectateur de décoder les messages qu’on lui envoie, peu importe leur nature. En abordant des thèmes comme la misogynie, on cherche peut-être à nous faire comprendre qu’il ne faut pas penser de la sorte et que la femme doit être traitée avec respect. De plus, il s’agit du moment pour le spectateur de poser des réflexions sur soie pour voir s’il supporte ou non ces idées. Bref, le but de se groupe est de faire parler d’eux et je crois qu’on ne devrait pas les censurés pour la raison que peut importe les informations qu’on reçoit, il faut se faire notre propre idée et en discuté avec notre entourage. Ça ne sert à rien de les censurer, même s’il s’agit de sujets choquants. Il faut s’ouvrir à tous les informations qu’on reçoit pour ensuite poser des réflexions. Je ne crois pas que ces paroles ont leurs places à la radio et dans les médias et il faut aussi faire attention aux enfants qui écoutent cette musique. Les parents devraient être à l’aise d’en parler avec leurs jeunes et ainsi expliquer les réflexions que l’on peut tirer de cette musique. Pour conclure, on peut être indigné et on doit l’être. On cherche par tous les moments à se faire voir et connaître et souvent on dépasse des limites sur le plan moral. N’est –il pas représentatif de notre société où on doit être de plus en plus<<heavy>> pour aller chercher des réactions.
Entrevue à Radio Canada http://www.33mag.com/fr/magazine/alexis-brault/black-taboo
Pour pousuivre notre billet collectif, je vous invite à lire le blogue cyber blog media qui continue dans le même veine avec le très controversé Gille Proulx qui repousse la limite de la liberté d’expression. Voici le lien http://cyberblogmedia.wordpress.com/2010/04/22/fuck-you-toogilles-proulx/
Bon été !!!